ACTUS
RENCONTRE DE OUF / PORTRAIT
Jean Vuarnet, Sculpture hommage
EN 2005 AVORIAZ ALLAIT BIENTÔT JUSTE AVOIR 40 ANS
J’avais rêvé des projets comme une sculpture de Jean Vuarnet. C’était d’ailleurs en discutant avec l’un de ses fils, Alain, que l’idée avait germé. Réaliser un hommage au créateur de la station. Mais rien n’avait vu le jour à l’époque. Ce n’était sans doute pas le moment. Les premières esquisses sont restées dans des cartons pendant plus de deux ans.
Un jour le téléphone sonna. Alain m’informa que le nouveau maire de Morzine était intéressé par ce projet de sculpture monumentale. Ce n’était alors plus pour Avoriaz mais pour Morzine. Ce n’était plus non plus pour les 40 ans d’Avoriaz mais pour les 50 ans de la victoire olympique de Jean Vuarnet à Squaw Valley en 1960.
Je regroupais mon équipe et nous nous mettions au travail.
Un an plus tard, sur la base de mon dessin, avec la collaboration du designer des débuts René Bouchara et d’un sculpteur, Gilles Chabrier, la sculpture vit le jour. Près de 4,5 mètres de haut.
Du verre, de l’aluminium et de l’inox. La traduction futuriste du dessin séduisit tout de suite Jean. Une fois de plus le champion olympique avait son regard tourné vers l’avenir. Si Jean était motivé, le maire était heureux et le projet partit tout shuss.
En juin 2009, en prenant la maquette de la statue dans ses mains, Jean ne put s’empêcher de dire “je la vois bien sur la place”. Le 22 février 2010, le jour de sa victoire, à l’heure de sa victoire, la statue fut inaugurée au cours d’une reconstitution de l’arrivée de la course de descente de Squaw Valley. Le jour où Jean inventa la position de l’œuf. C’est son fils Alain qui prit sa place pour passer la ligne d’arrivée dans cette reconstitution offerte au public local.
Quant à elle, la sculpture dressée sur la place n’attendait plus que d’être dévoilée au public venu nombreux pour vibrer aux côtés de Jean Jean, comme on l’appelait à l’époque.
Le rêve était devenu réalité. Et il mesurait plus de quatre mètres de haut •
extrait de l’article publié le 03/16/2010 sur www.fredblanc.com