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FRÉD BLANC ET LE PRIX HEREZ CORPO

UNE AVENTURE PHOTOGRAPHIQUE SANS APPAREIL PHOTO

Fin 2020 Patrick Ganansia, fondateur de Maison Herez, société de conseil en gestion de patrimoine, me demande de trouver un souffle nouveau après ses six ans de mécénat pour la Bourse du Talent avec ses 4 prix annuels (reportage, portrait, paysage et mode). “La Bourse du talent est et sera toujours la bourse de Didier de Faÿs son créateur, j’aimerais un prix qui en plus de nous appartenir, nous ressemble” me confie Patrick. C’est ainsi qu’est né le Prix Herez Corpo pour défendre la photo d’entreprise.

À peine quelques mois après cet échange, la première session du Prix Herez Corpo voit le jour. La volonté était double. D’une part demander à des photographes de porter un regard personnel et original sur les deux profils de clientèles de Maison Herez ; la famille et l’entrepreneur. Que ces créatifs étonnent avec leurs images, à l’identique de l’ingéniosité des consultants sur le patrimoine de leurs clients.

D’autre part ramener à sa juste valeur la photo d’entreprise qui est trop souvent considérée comme un simple travail alimentaire par la profession des photographes. Si aujourd’hui nous avons accès à des photos devenues historiques de l’entreprise Renault c’est grâce à Robert Doisneau. C’est avec ce genre d’attitude adaptée à notre époque que j’ai la certitude que la photo d’entreprise va pouvoir investir sa juste place.

Pour parvenir à nos fins il nous a fallu ouvrir au maximum le champs de créativité des photographes. C’est ainsi que j’ai proposé ce prix à toutes les disciplines photographiques existantes. Pour les premières éditions du prix, j’ai ainsi pu recevoir des images puisant leurs références dans l’iconographie de la mode ou de la photo animalière, de l’art ou la photo de reportage. Je serais curieux de découvrir un jour des images d’architecture ou de paysage pour parler de l’entrepreneur comme de la famille.

Je serais curieux de découvrir un jour des images d’architecture ou de paysage pour parler de l’entrepreneur comme de la famille.

La première année Melissa Schriek est la lauréate du prix avec un véritable travail d’auteur. Elle a dirigé des danseuses pour exprimer les deux thèmes avec une interprétation très personnelle du sujet.

L’année suivante notre second lauréat est  Nicolas Krief qui a remporte le prix avec sa série sur l’installation d’une exposition au musée d’Orsay, où les regards des installateurs croisèrent avec humour les œuvres d’art.

Découvrir les nouvelles écritures actuelles en se baladant sur les réseaux sociaux est un véritable plaisir. Échanger avec les photographes qui le souhaitent sur l’idée qu’il se font du sujet, les accompagner, les pousser dans leurs retranchements est tout aussi plaisant. Certains m’appellent, me demandent conseil. Je réalise alors avec eux un travail de direction artistique avec joie. La plupart me disent n’avoir jamais été accompagnés de la sorte. Les aider à accoucher de qui ils sont est vraiment excitant.

Ensuite qu’ils gagnent ou pas, c’est l’histoire entre leur dossier et le jury. L’essentiel est qu’ils auront, chacun à leur manière, contribué à l’évolution de la photo d’entreprise

extrait de l’article publié le 30/06/2024 sur www.fredblanc.com

Dans cet article vous ne découvrirez pas de photos de Frèd Blanc. Aucune image à acheter, ni dessin, ni livre mais uniquement sa démarche d’accompagnement en tant que directeur artistique du prix Herez Corpo. Ce prix photo qui prend de l’envergure année après année. Pour cette 3e édition, le lauréat recevra 6 000 euros, deux photos entreront dans la collection de Maison Herez, une exposition sera produite par Initial Labo et un article rendra compte de cette aventure dans le Magazine Process. Pour ce qui est du “coup de cœur”, une de ses photos présentée entrera dans la collection de Maison Herez à hauteur de 1 000 euros, certaines de ses images feront aussi parti de l’exposition qui aura lieu dans la galerie d’Initial Labo ainsi que sur murs de chez Maison Herez.

LE “PORTRAIT REPORTAGE” DU PHOTOGRAPHE PETER KNAPP