ACTUS
parole de ouf / RECUEIL
DES MOTS MIS EN BARAQUE À SONS
MON PREMIER RECUEIL DE POÉSIE
16 juin 2010 au marché de la poésie : Les gens ont profité sans relâche de l’installation de nos “poémophones” et ont disparu si vite que je n’ai pas vraiment eu le temps de me rendre compte de leur présence. Huit tirages de tête du recueil sur dix sont partis avec eux.
Nos petits badges noart&blanc découvrent leur nouvelle vie sur les vêtements de nos visiteurs. Nous sommes heureux. On remballe. La soirée a été courte et longue à la fois, toujours avec cette même légèreté, celle qui ne nous a jamais quitté tout au long de la construction de ce projet : belle réussite d’équipe.
Un téléphone finit à la réparation. Le son s’est fait la malle comme ma voix. Nous sommes déjà demain.
17 juin : Une personne me remercie d’avoir écrit ce que j’ai écrit. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je l’ai juste écrit. Je ne sais plus non plus comment.
Une femme me dit qu’elle a lu à haute voix mes textes à son mari, que ce dernier lui a demandé d’en relire plusieurs passages. Cette anecdote m’a beaucoup touché. L’idée d’interpeller avec mes écrits m’a ému. Puis je me suis écroulé de fatigue, une larme à l’œil.
21 juin : Je commence à être reposé. Je reste dans l’euphorie de mercredi dernier. La vie a repris son cours. J’apprends qu’un camarade de Noart a acheté l’un des téléphones exposés. Les voix de mes textes partent à leur tour.
J’ai envie de travailler sur un nouveau recueil de poèmes pour l’an prochain. En fait j’ai déjà commencé. Mon cahier du soir n’attend plus qu’une chose, que je continue à le noircir de mon texte quotidien.
Il faut juste que j’avance. Ce projet futur aura lieu ou pas. Je verrai plus tard. Pour l’instant, l’important est de me rendre régulièrement à mon rendez-vous d’écriture•
extrait de l’article publié le 25/07/2010 sur www.fredblanc.com